Les ailes rigides développent ce paradoxe : En action, elles déploient une puissance indéniable et pourtant s'affichent bien fragiles dès qu'elles sont soumises au choc consécutif à un chavirage.
La cause de ce paradoxe : le matériau carbone.
L'AC72 Oracle vient d'en faire la démonstration lors d'une sortie entrainement à San Francisco, le 16 octobre 2012.
Dixit un articile du Monde :
"Le chavirage a eu lieu avec des vents de 25 noeuds lors de la 8e journée d'entraînement de l'équipe, au pied du Golden Gate Bridge. Les conditions étaient musclées, avec des rafales formant un fort clapot à la marée descendante de l'un des plus gros coefficients de l'année.
L'AC72 USA 17 a enfourné ses étraves au vent arrière avant de culbuter par l'avant, plusieurs équipiers tombant à l'eau. "C'est un sacré coup dur. Il s'agit d'une véritable mise à l'épreuve pour toute l'équipe, a déclaré Jimmy Spithill, le skipper australien du catamaran américain. Mais j'ai déjà vu ces types relever le même défi lors de notre précédente campagne avant de remporter la Coupe de l'America. Seule une équipe solide s'en remettra. Cet incident ne nous empêchera pas de la gagner à nouveau"."
[video]http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=drgglIebuQY[/video]
[video]http://www.youtube.com/watch?v=_eY2Tr0PWlo&feature=player_embedded[/video]
[video]https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3ua2puIu4Kk[/video]
********
Les AC 45 connaissent bien cette avarie pour avoir plus de régates aux compteurs.
La régate du 11 septembre 2012 (les America’s Cup World Series) fut le séjour d'un festival !
Heureusement ces AC 45 chavirent avec une certaine lenteur, ce qui préservent les ailes.
[video]http://www.youtube.com/watch?v=S-FlN97Y3ok&feature=related[/video]
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En aout 2010, à Newport lors de la Petite coupe de l'América (Class C),
ce fut le catamaran US, Aethon, barré par Steve Clark, qui connut le même sort.
L'aile fut en premier abimée par la chute du barreur.
[video]http://www.youtube.com/watch?v=V6IXm83tYlk&feature=player_embedded[/video]
********
Ce qui est clair, c'est que le chavirage est la loi du genre avec ces catamarans extrêmes.
Si l'on quitte l'aile pour rejoindre la grand-voile classique, le cas des Extreme Sailing est tout à fait parlant.
Là aussi, c'est monnaie courante.
[video]http://www.youtube.com/watch?v=yo7_JuNbZ5g[/video]
Ce qui pose problème, tout de même, c'est qu'une aile d'AC72 coûte autour de 2 million de dollars…
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Ailes rigides et chavirage…
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Laurent - Administrateur du site
- Messages: 895
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- Localisation: Rennes
Re: Ailes rigides et chavirage…
Laurent a écrit:Les ailes rigides développent ce paradoxe : En action, elles déploient une puissance indéniable et pourtant s'affichent bien fragiles dès qu'elles sont soumises au choc consécutif à un chavirage.
La cause de ce paradoxe : le matériau carbone.
L'AC72 Oracle vient d'en faire la démonstration lors d'une sortie entrainement à San Francisco, le 16 octobre 2012.
Dixit un articile du Monde :
"Le chavirage a eu lieu avec des vents de 25 noeuds lors de la 8e journée d'entraînement de l'équipe, au pied du Golden Gate Bridge. Les conditions étaient musclées, avec des rafales formant un fort clapot à la marée descendante de l'un des plus gros coefficients de l'année.
L'AC72 USA 17 a enfourné ses étraves au vent arrière avant de culbuter par l'avant, plusieurs équipiers tombant à l'eau. "C'est un sacré coup dur. Il s'agit d'une véritable mise à l'épreuve pour toute l'équipe, a déclaré Jimmy Spithill, le skipper australien du catamaran américain. Mais j'ai déjà vu ces types relever le même défi lors de notre précédente campagne avant de remporter la Coupe de l'America. Seule une équipe solide s'en remettra. Cet incident ne nous empêchera pas de la gagner à nouveau"."
Les AC 45 connaissent bien cette avarie pour avoir plus de régates aux compteurs.
La régate du 11 septembre 2012 (les America’s Cup World Series) fut le séjour d'un festival !
Heureusement ces AC 45 chavirent avec une certaine lenteur, ce qui préservent les ailes.
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En aout 2010, à Newport lors de la Petite coupe de l'América (Class C),
ce fut le catamaran US, Aethon, barré par Steve Clark, qui connut le même sort.
L'aile fut en premier abimée par la chute du barreur.
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Ce qui est clair, c'est que le chavirage est la loi du genre avec ces catamarans extrêmes.
Si l'on quitte l'aile pour rejoindre la grand-voile classique, le cas des Extreme Sailing est tout à fait parlant.
Là aussi, c'est monnaie courante.
Ce qui pose problème, tout de même, c'est qu'une aile d'AC72 coûte autour de 2 million de dollars…
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Mais quand même, comment une aile rigide d'une telle qualité peut-elle subir autant de dégâts ? J'ai beaucoup lu sur l'efficacité du carbone mais ce type de photos et vidéos détruisent n'importe quel argument marketing. La deuxième vidéo fait mal au coeur pour l'équipe et la vidéo officielle postée juste après est impressionnante malheureusement on s'y croirait vu que cela a été filmé à l'instant T et sûrement avec une caméra sport professionnelle. Sur une meilleure note, j'ai tout de même vu de nos jours des voiles conçues pour supporter des vents jusqu'à 40 nœuds... Bien sûr mère nature reste ce qu'elle est mais c'est quand même une avancée considérable dans la navigation ...
~ Eve rêve sur l'eau ~
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millereve - Messages: 4
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